Protocole de Communication
À la suite d'une prise de conscience sur les émissions de polluants par les véhicules routiers, les législations des divers pays du monde ont imposé des normes antipollution de plus en plus restrictives pour homologuer les véhicules vendus neufs.
Dans un premier temps, l'idée est d'avertir le conducteur, par un témoin lumineux sur le tableau de bord, que son véhicule pollue à la suite d'une avarie sur son moteur. Cela ayant une double fonction: d'une part, avertir de la pollution supplémentaire occasionnée et d'autre part de la panne d'un organe sur le moteur à réparer.
Au long des années, l'idée a évolué pour devenir bien plus drastique et atteindre des seuils de pollution très bas, décidés par nos dirigeants, pour nos chers véhicules.
En Europe, ce sont les normes Euro 0/1/2/3/4/5/6, qui ont pris place pour réglementer cette problématique.
Vous me direz, "Qu'est-ce que cela vient faire là ?!"
Et bien, c'est grâce ou à cause de ces restrictions polluantes et des besoins de communiquer avec le moteur, qu'en partie, l'évolution de gestion moteur a eu lieu.
C'est ainsi que nous nous retrouvons avec des véhicules munis de gestions électroniques, qu'ils soient essence ou diesel. (On peut se demander à juste titre si c'est un intérêt techniquoperformant ou bien un intérêt écologiquoéconomique qui a eu raison des carburateurs sur nos moteurs, je vous laisse seul(e) juge ??!!)
Les possibilités technologiques étant si souples et puissantes, elles prennent place dans les véhicules, offrant ainsi une sécurité et un confort croissant omniprésent.
De plus, les constructeurs automobiles trouvent au travers de ces obligations et évolutions, un nouveau moyen de "verrouiller" leurs clients. La communication entre l’électronique embarquée et les techniciens d'entretien et ou de dépannage passent alors par une porte d'entrée sous forme d'une prise de diagnostic.
Les constructeurs conscients de l'opportunité de verrouiller les communications avec leur véhicule, se sont vu rappeler à l'ordre rapidement par des normes de communications ouvertes, afin de limiter ce verrouillage et ainsi de respecter les lois de la libre concurrence qui étaient alors bafouées.
Les véhicules se trouvent alors munis d'une prise de diagnostic aux dimensions et branchements normalisées (J1962) plus communément appelé prise OBD pour On Board Diagnostic (Diagnostic sur tableau de bord).
Ainsi que des protocoles de communications eux aussi normalisés vont voir le jour, sous les noms de ISO 9141,ISO 14130 ou KWP2000, SAE1850, etc...
Pour plus d'information, vous pouvez trouver, la source de ces documents sur les sites de l'ISO (du Grec Egal) "l'Organisation International de Normalisation" et de la SAE "Society of Automotive Engineers" ou encore pour les anglophobes sur la version française de "l'AFNOR":